En thérapie, on privilégie beaucoup les faiblesses. Le but est de déterminer pourquoi on est devenu misérable; quels événements ont déclenché des pensées néfastes. À partir de là, on peut résoudre nos problèmes.
Ça peut être utile pour certains.
Mais dans mon cas, quand je cherche à réparer mes défauts, je n’y arrive pas et je me sens mal.
J’ai pris du temps pour comprendre ça.
Oui, il est important d’observer notre vulnérabilité, de replonger dans notre passé pour saisir le contexte de notre présent.
Ah, je vois ! X m’a fait ça, et après j’ai pensé ça, et voilà pourquoi je suis devenue comme ça.
Voilà pourquoi je suis défectueuse.
Sauf que…le mot défectueuse, c’est justement ce que je ne veux pas entendre.
En revanche, les phrases suivantes me donnent beaucoup plus de motivation:
Je suis aussi parfaite que le jour où je suis née.
Je suis bien, je suis intacte. C’est juste que j’ai développé des habitudes néfastes. Mais ces habitudes ne me définissent pas. Elles peuvent être stoppées au fil du temps.
Au lieu de me concentrer sur mes faiblesses, je vais regarder mes forces. Et puis, je vais les utiliser pour changer mes habitudes.
J’utilise déjà mes forces au quotidien, sans même le savoir. Quand je n’ai pas envie de me lever, je réussis quand même à le faire. Mais comment j’arrive à faire ça ?! En voilà une question essentielle.
Désormais, ma méthode est de comprendre comment je réussis à me motiver. Comment j’arrive à faire des choses que mon cerveau primitif ne veut pas. Quelles pensées me rendent heureuse.
En bref…
Si l’analyse de tes faiblesses ne t’aide pas à changer, regarde tes forces.