J’ai commencé un nouveau journal en ligne

Il s’appelle: une tortue qui marche.

J’ai décidé de changer mes habitudes de manière très, très minuscule. Lentement, mais sûrement.

Pourquoi donc ? À chaque fois que j’essayais de faire un grand changement, j’échouais. Puis j’étais frustrée. Déçue de mon incapacité. Ma confiance en moi a diminué. Je veux arrêter ce cycle néfaste et recommencer à nouveau.

Ce journal me permet d’assumer ma responsabilité. C’est aussi un endroit où j’écris mes pensées du moment.

Merci pour votre lecture 🙂

Tuer l’ennui

J’ai tué l’ennui en l’étranglant avec mes mains nues,

parce que j’ai trop peur de me retrouver avec ce sentiment

d’incertitude.


Mais l’ennui ne meurt pas.

Son fantôme me hante en plein milieu d’après-midi.

Je ne sais pas quoi faire.

Je ne peux pas m’échapper.

Alors je m’assois, et je laisse le vide se creuser en moi.


C’est juste une bosse sur la route,

mais si je ne continue pas mon chemin,

je ne saurai jamais ce qu’il y a de l’autre côté.

Je resterai accablée par la peur…

La peur de ma propre existence.


Mais qu’est-ce que je fais ici ?!

C’est le cri de ma conscience.

Je ne devrais pas avoir peur de l’ennui.

L’ennui est mon ami.

C’est mon ami !

Le seul qui me connait vraiment

quand je n’ai rien à cacher.

Un pas avant l’autre

Tu regardes la gigantesque montagne avec anxiété, mais tu oublies de regarder tes pieds avec humilité.

Un pas devant l’autre.

Tu sais le faire. Tu peux le faire.

Maintenant, un autre pas.

Le but à atteindre n’est qu’une série de petits pas ennuyeux.

Il n’y a rien de grandiose à atteindre. Ce n’est pas un drame, un orchestre détonnant, ou une transformation imminente.

C’est juste un pas devant l’autre.

On dit souvent qu’il ne faut rien lâcher. Mais c’est le contraire. Lâche tout. Laisse tomber. Arrête d’y accorder de l’importance, car rien n’est important, c’est juste ta perception des choses qui te fait croire que c’est important.

Alors oublie le sommet et ne cherche même pas à l’atteindre.

Mets juste un pas devant l’autre.

Un jour peut-être, tu te rendras compte que le sommet n’était qu’une illusion. Tu te diras: pourquoi je marche, si ça ne sert à rien ?

Peut-être tout simplement parce que j’en ai envie.

Tu te plains d’être faible…mais sais-tu que tu es forte ?

En thérapie, on privilégie beaucoup les faiblesses. Le but est de déterminer pourquoi on est devenu misérable; quels événements ont déclenché des pensées néfastes. À partir de là, on peut résoudre nos problèmes.

Ça peut être utile pour certains.

Mais dans mon cas, quand je cherche à réparer mes défauts, je n’y arrive pas et je me sens mal.

J’ai pris du temps pour comprendre ça.

Oui, il est important d’observer notre vulnérabilité, de replonger dans notre passé pour saisir le contexte de notre présent.

Ah, je vois ! X m’a fait ça, et après j’ai pensé ça, et voilà pourquoi je suis devenue comme ça.

Voilà pourquoi je suis défectueuse.

Sauf que…le mot défectueuse, c’est justement ce que je ne veux pas entendre.

En revanche, les phrases suivantes me donnent beaucoup plus de motivation:

Je suis aussi parfaite que le jour où je suis née.

Je suis bien, je suis intacte. C’est juste que j’ai développé des habitudes néfastes. Mais ces habitudes ne me définissent pas. Elles peuvent être stoppées au fil du temps.

Au lieu de me concentrer sur mes faiblesses, je vais regarder mes forces. Et puis, je vais les utiliser pour changer mes habitudes.

J’utilise déjà mes forces au quotidien, sans même le savoir. Quand je n’ai pas envie de me lever, je réussis quand même à le faire. Mais comment j’arrive à faire ça ?! En voilà une question essentielle.


Désormais, ma méthode est de comprendre comment je réussis à me motiver. Comment j’arrive à faire des choses que mon cerveau primitif ne veut pas. Quelles pensées me rendent heureuse.

En bref…

Si l’analyse de tes faiblesses ne t’aide pas à changer, regarde tes forces.

Soit je continue ma misérable routine, soit j’en ai assez et je deviens celle que je suis censée être

Est-ce possible de ne pas finir misérable ?

Est-ce que je peux accepter mes faiblesses et ne plus continuer vers le chemin qui me rend malheureuse ?

Est-ce que je peux m’imaginer en train de vivre différemment, d’agir différemment, mais surtout, de ressentir et de penser différemment ?

Oui, je peux.

Mais je ne peux pas le faire toute seule. Je ne peux pas suivre aveuglément les plans qui m’ont fait échouer maintes fois.

Il me faut de l’espoir, une force qui ne vient pas de moi.

Par moi, je veux dire la personne misérable, vulnérable, et peureuse que je suis.

Cette personne ne peut pas réussir par sa propre volonté.

Cette personne doit creuser à l’intérieur d’elle-même pour y découvrir une conscience bienveillante qui pourra la sauver.

Erreur apprise, erreur commise

Pourquoi est-ce que je stresse toujours avant de découvrir qu’il ne servait à rien de stresser ?

C’est comme lorsque je ne veux pas dormir, et que finalement, je dors.

Je ne veux pas faire mes devoirs, et puis finalement, je les fais.

Je me rends compte que ce n’était pas si compliqué.

À quoi cela servait de stresser ?

J’ai survécu tant de fois aux épreuves qui me paraissaient impossible.

J’ai cru tellement de fois que je n’allais pas être capable d’affronter la situation.

Mais aujourd’hui, je suis toujours en vie.

Sauf que demain, je stresse encore.

Comme si je n’apprenais jamais de mon passé.

Mais quand est-ce que ce cycle va s’arrêter ?

Pourquoi tant d’erreurs apprises, et toujours commises ?

Suis-je esclave de mon propre système, ou est-il possible de le contrôler ?

Les douches froides font peur.

Le pouvoir des croyances

Croyance > Pensées > Émotions > Actions > Conséquences > Résultat.

Si tu veux comprendre pourquoi tu en es arrivée là, creuse jusqu’à la racine.

Plus précisément, ta croyance. Est-ce qu’elle est vraie ?

Est-ce qu’elle te pousse à devenir une meilleure personne ?

Ou alors, est-elle la cause de ton propre sabotage ?

Pour le savoir, dès que tu t’apprêtes à faire une mauvaise habitude, regarde ce qui se passe dans ta tête. Qu’est-ce qui a déclenché cette action ? Le stress, la dépression ? Et quelle est la cause de cette émotion ? Ça pourrait être une pensée. Mais on peut encore aller plus loin:

Quelle croyance est ancrée dans tes os ? Quelle conviction as-tu intégré sur ta propre personne ?

Il y a des chances que cette croyance soit fausse. Ton objectif, c’est d’arracher cette racine qui te bloque.

Sur ce, tes pensées négatives ne te troubleront plus vraiment.

Tu te sentiras mieux.

Tes actions seront positives.

Tes conséquences seront alors le reflet de tes actions.

Enfin, ton résultat sera celui que tu croyais si difficile d’atteindre.

Challenge #2: Pratiquer le jeûne intermittent

Si vous cherchez un petit challenge à accomplir, histoire de terminer l’année en beauté, je vous propose 7 jours de jeûne intermittent.

Mais qu’est-ce que c’est ?

Peut-être que vous avez déjà entendu parler du terme intermittent fasting (ou jeûne intermittent). Pour ceux qui veulent faire un régime, cette ancienne pratique est devenue tendance. Mais je vous propose ce challenge pour plein d’autres bénéfices physiques et mentaux ! En voici les plus essentiels :

  • Une meilleure concentration et productivité
  • Une meilleure santé globale (puisque vous mangez moins souvent, votre corps n’est pas constamment en train de digérer et il se met à s’auto-réparer)
  • Moins de risques de subir des maladies comme le diabète. Des études disent également que le jeûne peut prévenir les cancers.
  • Élimination des envies irrésistibles de grignoter (plus vous pratiquez le jeûne, plus votre corps d’adapte).
  • Entraînement des muscles mentaux; si c’est votre première fois, le corps va réclamer de la nourriture (avec potentiellement des gargouillements). Ressentez cet inconfort, et votre force mentale sera bien plus forte.

Comment faire ça ?

Il y a plusieurs façons de pratiquer le jeûne intermittent. La tranche d’horaire la plus populaire est le 16:8 (jeûner pendant 16 heures). Durant les 8 heures qui restent, vous pouvez manger.

En ce qui me concerne, mon but est de ne manger que deux fois par jour, en sautant le petit-déjeuner. Je croyais que c’était un plat primordial, avant de faire plusieurs recherches…j’ai appris qu’il n’est pas nécessaire de manger 3 fois par jour. En somme, mangez moins fréquemment et votre corps vous remerciera.

Par exemple, vous pouvez manger à midi et à 19-20 heures. Comme ça, vous serez en train de jeûner pendant votre sommeil, et encore dans la matinée.

Mais si vous avez déjà du mal à manger 3 fois par jour (car vous avez l’habitude de goûter), je vous conseille d’y aller doucement. Au lieu de manger 2 fois par jour, mangez trois fois par jour sans grignoter.

Faites cela pendant 7 jours.

Ça tombe bien, car si vous commencez demain (25 décembre), vous finirez ce challenge pile-poil le 31 !

Je vous souhaite un très bon réveillon !

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